Les flammes des torches faisaient danser sur les murs, en un incessant ballet, les ombres des passants. Cette nuit était particulièrement vivante, et chaque maisons et échoppes de la Baie du Butin étaient encore éclairées. La température encore chaude pour l'heure tardive donnait envie de flâner le long des berges marchandes de la Baie.
Au milieu d'une rue, noire de monde, un homme tomba au sol. Il fallut quelques dizaines de secondes avant que les passants ne le remarquent et l'entourent. Les badauds s'entassaient autour de lui, l'examinant sous chaque angle et chuchotant ses commentaires à son voisin. Il s'agissait visiblement d'un humain. On n'aurait su dire si il était jeune ou vieux.
Le visage luisant et les yeux vides, il n'était pas difficile de deviner qu'une forte fièvre le consumait intérieurement.
Deux cogneurs se frayèrent un chemin à travers la foule et après quelques petites vérifications, constatèrent le décès. Ils emportèrent le corps à l'abri des regards après avoir dispersé la foule.
On l'emmena voir l'alchimiste qui dû fermer son étal sous la demande des cogneurs non sans quelques réclamations. Le gobelin examina la victime d'un peu plus près. Le teint de la mort l'avait déjà gagné. Mais lorsqu'on le déshabilla, la découverte de son corps laissa planer un étonnement, puis leur arracha une grimace d'horreur. Son corps entier était zébré. Des sortes de canaux, de sillons pourpre le parcouraient sous sa peau sur l'ensemble de son corps. A certains endroits, un canal avait éclaté, faisant place a une plaie dont s'échappait un sang violacé mêlé à du pus.
L'alchimiste déclara qu'il avait certainement du être empoisonné. Cela ne pouvait pas être le Fléau, il aurait déjà été transformé. Les cogneurs approuvèrent et on enterra le corps dans le cimetière à l'extérieur de la ville.
Le lendemain à l'aube, la Baie du Butin repris ses activités marchandes via terre et mer. Les bateaux partaient, arrivaient, se déchargeaient ou faisaient le plein de marchandises. Venant de tous bords et de tous horizons.
Une semaine plus tard
Les gardiens du phare observaient ce navire depuis quelques heures déjà. La mer calme le faisait déviré lentement, le balançant tantôt à gauche, tantôt à droite. On en informa la Garde qui, le soir approchant, ne voulait pas prendre le risque d'une attaque surprise pendant la nuit.
Theramore se savait forte, mais préférait ne pas prendre de risque.
Une escadrille de marins et de soldats partirent en éclaireur.
Une fois aux abords du navire, un soldat hurla aux occupants de se manifester. Les secondes et les minutes qui suivirent furent marquées par un silence glacé. On se décida à embarqué. Les soldats soupçonnaient un bateau vide, mais complètement piégé d'explosifs.
La découverte faites par les hommes fut bien plus effrayante.
Il n'y avait pas d'explosifs, mais des cadavres, aux corps zébrés de pourpre, disséminés sur tous le bateau. Aucun survivant.
Ce fut le point de départ d'une épidémie qui ne tarda pas à se déclarer partout. Aucune race, aucune ville n'était épargnée. Celle qu'on appela la Fièvre pourpre ne tarda pas à se répandre aux quatre coins d'Azeroth, laissant derrière elle un chemin de victimes...
Au milieu d'une rue, noire de monde, un homme tomba au sol. Il fallut quelques dizaines de secondes avant que les passants ne le remarquent et l'entourent. Les badauds s'entassaient autour de lui, l'examinant sous chaque angle et chuchotant ses commentaires à son voisin. Il s'agissait visiblement d'un humain. On n'aurait su dire si il était jeune ou vieux.
Le visage luisant et les yeux vides, il n'était pas difficile de deviner qu'une forte fièvre le consumait intérieurement.
Deux cogneurs se frayèrent un chemin à travers la foule et après quelques petites vérifications, constatèrent le décès. Ils emportèrent le corps à l'abri des regards après avoir dispersé la foule.
On l'emmena voir l'alchimiste qui dû fermer son étal sous la demande des cogneurs non sans quelques réclamations. Le gobelin examina la victime d'un peu plus près. Le teint de la mort l'avait déjà gagné. Mais lorsqu'on le déshabilla, la découverte de son corps laissa planer un étonnement, puis leur arracha une grimace d'horreur. Son corps entier était zébré. Des sortes de canaux, de sillons pourpre le parcouraient sous sa peau sur l'ensemble de son corps. A certains endroits, un canal avait éclaté, faisant place a une plaie dont s'échappait un sang violacé mêlé à du pus.
L'alchimiste déclara qu'il avait certainement du être empoisonné. Cela ne pouvait pas être le Fléau, il aurait déjà été transformé. Les cogneurs approuvèrent et on enterra le corps dans le cimetière à l'extérieur de la ville.
Le lendemain à l'aube, la Baie du Butin repris ses activités marchandes via terre et mer. Les bateaux partaient, arrivaient, se déchargeaient ou faisaient le plein de marchandises. Venant de tous bords et de tous horizons.
Une semaine plus tard
Les gardiens du phare observaient ce navire depuis quelques heures déjà. La mer calme le faisait déviré lentement, le balançant tantôt à gauche, tantôt à droite. On en informa la Garde qui, le soir approchant, ne voulait pas prendre le risque d'une attaque surprise pendant la nuit.
Theramore se savait forte, mais préférait ne pas prendre de risque.
Une escadrille de marins et de soldats partirent en éclaireur.
Une fois aux abords du navire, un soldat hurla aux occupants de se manifester. Les secondes et les minutes qui suivirent furent marquées par un silence glacé. On se décida à embarqué. Les soldats soupçonnaient un bateau vide, mais complètement piégé d'explosifs.
La découverte faites par les hommes fut bien plus effrayante.
Il n'y avait pas d'explosifs, mais des cadavres, aux corps zébrés de pourpre, disséminés sur tous le bateau. Aucun survivant.
Ce fut le point de départ d'une épidémie qui ne tarda pas à se déclarer partout. Aucune race, aucune ville n'était épargnée. Celle qu'on appela la Fièvre pourpre ne tarda pas à se répandre aux quatre coins d'Azeroth, laissant derrière elle un chemin de victimes...