La chute
La nuit venait à peine d’étendre son linceul. Les chants des grillons de ces jours d’été remplissez les rues de hurlevent, vide de toute âme depuis le couvre-feu instauré par le roi.
Quand tout à coup, au loin se fit entendre le galop d’un destrier fracassant le sol de ses sabots ferrés … puis une voix qui crier à gorge ouverte « faites place…faites place ! »
Le cavalier s’arrêta devant les portes du donjon… descendit de sa monture haletante puis s’engouffra dans le palais.
Les gardes avaient l’air de le connaitre en vus des saluts martiaux qui lui réservèrent, l’homme en armure se dirigea d’un pas sur vers le trône et son roi…se mis à genoux puis la tête baissée tenda une missive portant le sceau des commandants du front du nord et un bouclier orné des couleurs du haut ordre de la chevalerie de l’alliance.
Sans dire un mot le roi pris la missive et silencieusement la lit…quelques instant plu tard on vit la missive glisser de ses mains, comme devenu tout à coup aussi lourde qu’il ne put la porter.
Dans les rues de hurlevent le calme était la…personne ne se douté de ce qui se tramé au palais, mais à peine une heure après l’arrivé du chevalier, les garde s’agitèrent. On put entendre des murmures…le son de quelques sanglots.
Quelques citoyens guettaient sous les volets de leurs demeures... à l’affut de quelques ragots …quand l’un d’eux entendit un garde dire : « Non... Il doit s’agir d’une erreur. Cela ne se peut pas, il n’est pas mort ! ».
Un des citoyen pris de curiosité et reconnaissant la voix d’un garde de sa connaissance murmura à travers les volets : « qui est mort ? ».
Le garde s’approcha doucement des volets et tout en guettant autour de lui rependit : « le généralisme…mort. Bolvard est mort »